Morceau choisi...
Elle aurait voulu qu'il développe mais il souhaita s'abstenir par crainte de « faire vieux jeu et d'être ridicule ». Elle l'invita à tenter sa chance. Sachant qu'il n'en avait aucune de la faire dévier de ce sujet il choisit la première :
- Identifier le bonheur lorsqu'il est à ses pieds, avoir le courage et la détermination de se baisser pour le prendre dans ses bras... et le garder. C'est l'intelligence du coeur. L'intelligene sans celle du coeur ce n'est que de la logique et ça n'est pas grand-chose.
- Donc c'est elle qui t'a quitté!
Athur ne répondit pas.
- Et tu n'es pas tout à fait guéri.
- Oh si, je suis guéri, mais je n'étais pas malade.
- Tu n'as pas su l'aimer?
- Personne n'est propriétaire du bonheur, on a parfois la chance d'avoir un bail, et d'en être locataire. Il faut être très régulier sur le paiement de ses loyers, on se fait exproprier très vite.
- C'est rassurant ce que tu dis.
- Tout le monde a peur du quotidien, comme s'il s'agissait d'une fatalité qui développe l'ennui, l'habitude, je ne crois pas à cette fatalité...
- Tu crois à quoi?
- Je crois que le quotidien est la source de la complicité, c'est là qu'au contraire des habitudes on peut y inventer « le luxe et le banal », la démesure et le commun.
À vous de trouver l'auteur et le tritre du livre...
Morceau choisi...
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